« Nous voulons apporter des explications à l’opinion publique national et international que l’Algérie n’est pas membre de de la Fédération internationale de boxe (IBA), soulignant que l’Algérie ne la reconnaît pas comme organisation légale, et qu’elle n’a aucune relation avec les jeux olympiques. Notre championne Imane Khelif n’est pas affectée par les allégations infondées de l’IBA », écrit le COA dans le communiqué.

Selon le même document, « les déclarations de l’IBA sont des vides de sens », que le COA qualifie de « tempête dans un verre d’eau », qui n’ont aucun effet sur notre championne où sur son parcours olympique.

A cet effet, la délégation et Imane Khelif restent concentrés sur la suite de la compétition, n’accordant aucun intérêt aux propos creux de l’IBA, souligne le document.

Le CIO apporte son soutien à Khelif

Cette affaire, qui a provoqué une polémique internationale, a fait réagir le comité international olympique (CIO). Son président, Thomas Bach a apporté son soutien à la boxeuse algérienne Imane Khelif, suite aux attaques injustifiées qui l’ont visées de la part de certains médias et personnalités lors des JO de Paris.

« Un nombre bien trop élevé de personnes ont vu les mauvais traitements dont vous avez fait l’objet simplement pour avoir participé à une compétition olympique et pour avoir poursuivi votre rêve olympique. Aucun athlète ne devrait faire l’objet de telles attaques, et j’espère que vous parviendrez à faire à. Faire fi de ces attaques et continuerez à participer aux compétitions de boxe malgré cette attention injustifiée », likt-on dans la lettre du président du CIO, adressée à Imane Khelif.

En outre, « les membres de l’équipe de protection du CIO ont pris contact avec vous afin de vous apporter tout notre soutien et mettre à votre disposition différents outils pour vous protéger », souligne le document.

Par ailleurs, l’IBA a dans conférence de presse animée ce lundi à Paris réaffirmé que la boxeuse algérienne n’avait pas le droit de prendre part aux jeux olympiques de Paris étant considéré comme homme, sans toutefois présenter aucune preuve qui atteste de la véracité de leurs propos.