Il aura fallu cinq mois et trois semaines au Conseil pour s’entendre et demander de stopper les bombardements d’une seule voix. La résolution, adoptée par 14 voix pour et une abstention, « exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan » – qui a déjà commencé il y a deux semaines –, devant « mener à un cessez-le-feu durable » et « exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».
« Depuis cinq mois, le peuple palestinien souffre terriblement. Ce bain de sang a continué trop longtemps. C’est notre obligation d’y mettre un terme. Enfin, le Conseil de sécurité prend ses responsabilités », s’est félicité l’ambassadeur algérien, Amar Bendjama, cité par l’Agence France-Presse (AFP). Une décision aussi saluée par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres : « Cette résolution doit être mise en œuvre. Un échec serait impardonnable », a-t-il écrit sur X.