Lors de la réunion de son bureau national, tenue ce dimanche, le CSM souligne dans son communiqué signé par 12 de ses membres « qu’il n’a pas pu exercer ses prérogatives légales dans la mise en oeuvre du mouvement annuel annoncé en date du 24 octobre 2019 », son rôle étant limité, précise-t-il « à prendre connaissance de la liste finale élaborée préalablement par le ministère de la Justice ».
Ainsi, le CSM décide « de geler les résultats du mouvement et de laisser la session du Conseil ouverte jusqu’à ce que le mouvement soit étudié de nouveau conformément à ce que nous confère la loi », concluent les signataires du communiqué.
Cette décision fait suite à la grève nationale ouverte lancée dimanche par le Syndicat national des magistrats qui a paralysé dimanche l’activité judiciaire.
