Le DG de l’AADL répond aux critiques du Wali d’Oran

Le directeur général de l’agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), M. Riad Kamdani, a répondu aux déclarations du Wali d’Oran, Samir Chibani au sujet de la gestion de l’agence de certains sites de l’AADL au niveau de la wilaya d’Oran.
© DR | Riad Kamdani, DG de l'AADL

Dans une vidéo postée sur la page de l’entreprise sur Facebook, le DG de l’ADDL a apporté des réponses aux déclarations du Wali d’Oran concernant la gestion de certains sites de l’AADL dans cette wilaya.

« Après la polémique suscitée par les déclarations du wali d’Oran autour de l’agence AADL, nous présentons à l’opinion publique toute la vérité appuyée par des documents officiels » indique la même source.

Documents à l’appui, le DG de l’AADL a exprimé son regret quant aux accusations du Wali d’Oran concernant la gestion l’entreprise, avant de rappelé que la gestion des sites de l’AADL, notamment le volet de l’alimentation en eau potable et la gestion des réseaux AEP, n’est plus du ressort de l’AADL, et ce, suite au litige judiciaire qui a opposé l’agence aux souscripteurs de certains sites.

Kamdani a affirmé que ces accusations ne reposent sur aucun document officiel et avaient déjà été réfutées par le passé. À cet égard, il a présenté des documents officiels prouvant que la gestion des réservoirs d’eau a été transférée à la SEOR depuis 2021, conformément aux directives du ministère des Ressources en eau. Il a également précisé qu’un courrier officiel avait été adressé au wali d’Oran et aux autorités locales le 23 avril 2023 pour clarifier cette situation.

Par ailleurs, il a souligné que la gestion des sites AADL de Mesghrine, à Oran, est assuré par les collectivités locales et non à l’AADL, notamment après l’annulation par la justice des frais de gestion des parties communes.

Pour rappel, le wali d’Oran a vivement critiqué les fuites répétitives d’eau au sein des sites AADL, soulignant que « ces pertes d’eau finissent par s’écouler dans les caniveaux, tandis que les habitants peinent à obtenir le moindre filet d’eau dans leurs robinets ». Il a jugé cette situation d’autant plus inadmissible que « l’État investit des milliards pour offrir aux citoyens un cadre de vie décent, avec un accès régulier à l’eau, fruit d’un travail considérable ».

Déplorant l’absence des représentants de l’AADL lors de la réunion, il a insisté sur le fait que « tous les responsables sont présents aujourd’hui, à l’exception de ceux de l’AADL ». Il a conclu en qualifiant l’agence de « défaillante à tous les niveaux, en particulier en matière de gestion ».

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