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Le FFS réitère son initiative politique en vue « d’un pacte historique » pour le parachèvement du projet national

Le Front des Forces socialistes (FFS) a dressé un tableau sombre de la situation politique et socio-économique du pays. Dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux de la session ordinaire du conseil national, tenu ce vendredi à Alger, le premier secrétaire national du parti, invite l’ensemble des partis à des consultations en vue d’un pacte historique pour le parachèvement du projet national.
© DR | Youcef Aouchiche, premier secrétaire national du FFS

Cette initiative politique, indique la même source, se veut « sans exclusive et au-delà des clivages idéologiques ». Elle s’adresse à « toutes les forces politiques à la fois engagées dans la défense de l’Etat de droit, des libertés, de la justice sociale et intransigeante quand il s’agit de s’opposer fermement aux velléités, internes ou externes, de porter atteinte, sous quelques prétextes que ce soit, à l’intégrité et l’unité du pays, à l’Etat et ses institutions », souligne le document.

En effet, le FFS par la voix de son premier secrétaire, Youcef Aouchiche, estime qu’il est vital que la classe politique « prenne ses responsabilités », pour prémunir le pays d’un nouveau cycle « d’affrontement interne sur fond d’instrumentalisation de la rue ». Elle doit se rassembler en « ouvrant des vraies perspectives politiques au pays qui neutraliseront définitivement toute tentation de restauration d’un ordre politique qui a failli provoquer l’effondrement de l’État national« , a-t-il ajouté.

Pour le FFS, « la révolte populaire de février 2019 est la conséquence de l’obstination du pouvoir à poursuivre une voie antinationale en consacrant le règne sans partage d’une caste d’oligarques en passe de capter les richesses du pays à leur profit et au profit des intérêts extérieurs. »

« Ce formidable élan populaire, dévoyé et vidé de sa substance politique par l’action combinée des cercles compradores, de groupuscules extrémistes de tous bords et d’activistes radicaux et populistes ne doit pourtant pas conduire les autorités du pays à se méprendre sur sa portée historique », affirme le premier responsable du parti.

Sur le plan économique, « les autorités donnent cette impression de ne se préoccuper que de l’Algérie utile, celle des champs gaziers et pétroliers alors que la jeunesse, principale ressource du pays, ne bénéficie toujours pas d’un grand programme économique d’investissement, créateur de richesses et d’emplois. Une situation inquiétante qui risque de conduire à une aggravation des fléaux sociaux », avertit le FFS.

S’agissant des fléaux qui rangent la société, à savoir « le chômage, harga, délinquance, consommation de stupéfiants, charlatanisme religieux… », le FFS tire la sonnette d’alarme. Ils représentent un « terreau favorable à toutes les manipulations externes et internes visant à semer le désespoir et préparer les conditions des futures révoltes sociales sur le mode actualisé des « printemps arabes » ou des « révolutions colorées ».

Concernant le verrouillage du champ politique, le FFS estime que « les dirigeants du pays commettent en effet une erreur stratégique en pensant que concéder des espaces de liberté ferait le jeu de la subversion anti-étatique ».

Le parti d’opposition dénonce « les restrictions imposées aux partis et aux élites politiques » à travers « la promulgation de lois contraignantes », afin de les marginaliser davantage, considérant qu’ils sont responsables des crises qu’à connu le pays.

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