La position du Front des forces socialistes (FFS) par rapport à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain va être tranchée durant la prochaine session de son Conseil national, a indiqué, aujourd’hui samedi 4 mai 2024, son premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, lors d’une intervention faite, au siège du parti, à Alger, à l’occasion d’une rencontre autour de la question de l’Emploi, de la Protection Sociale et du Pouvoir d’Achat, organisée à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs.
« Nous ne vous cacherons pas que le FFS que cette élection soit organisée dans un climat d’ouverture et de libre débat », a déclaré Aouchiche, avant d’ajouter : « Malgré cela, cette date importante doit offrir au pays une opportunité de sortir solide, en accordant une plus grande légitimité aux institutions, en éliminant l’improvisation et en surmontant les contraintes qui font obstacle au développement économique et social ».
« La gestion unilatérale et la fermeture… ne constitueront pas une immunité pour la patrie »
Sur un autre plan, le premier secrétaire national du FFS a tenu à rappeler que « la commémoration de la Journée internationale des travailleurs et de la Journée mondiale de la liberté de la presse, intervient dans un contexte international et régional mouvementé et très tendu, dans lequel les événements s’accélèrent et les crises se poursuivent ».
Or, a estimé Aouchiche, « la gestion et la prise de décision d’une manière unilatérale, la fermeture continue des champs politiques et médiatiques et les restrictions à toutes les formes de libre organisation de la société, s’ils affaiblissent les niveaux de confiance et d’espoir au sein de la société, ne constitueront en aucun cas une immunité pour la patrie, car ne font qu’accroître sa fragilité et mettent sa cohésion sociale en danger ».
En somme, le premier responsable du FFS a estimé que « faire face aux dangers auxquels notre pays est confronté », ne sera efficace que « dans un climat d’ouverture et sur la base d’un discours de franchise et de vérité », ce qui « ne sera possible qu’en faisant des concessions de manière égale et équitable ».
Ainsi, « la priorité sur ce plan reste l’apaisement et le rétablissement de la confiance en mettant fin à toutes les formes de politiques répressives, dont la restriction des libertés, le bâillonnement des voix et le harcèlement des militants politiques, associatifs et des syndicalistes, parallèlement à la montée d’organisations de la société civile sans ancrage, en une dangereuse reproduction des pratiques passées », a-t-il estimé à ce propos.
En dernier lieu, Youcef Aouchiche, et après avoir rappelé que « le parti reste pleinement engagé dans son initiative politique », a indiqué que le FFS dévoilera « prochainement » les résultats des discussions menées avec les multiples formations politiques rencontrées dans ce cadre-là.