Le maquisard était hospitalisé depuis une semaine au CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou. Ce qui l’a empêché d’ailleurs de se rendre, pour la première fois, au cimetière El Alia (Alger), le 18 octobre dernier, pour commémorer comme chaque année, la date d’assassinat de son frère Belkacem, -signataire des Accords d’Evian-, en Allemagne un certain 18 octobre 1970.
Arezki Krim, brûlé jusqu’aux os au napalm durant la Guerre de libération nationale, alors qu’il était aux frontières tunisiennes, est resté, après l’indépendance loin des projecteurs et des caméras, préférant une vie paisible dans sa modeste demeure dans la commune de Draâ Ben Khedda.
L’enterrement de ce grand moudjahid,«Aâmi Arezki» comme préfèrent l’appeler les habitants de la région, aura lieu demain mercredi au cimetière du village qui a vu naitre les Krim, à Tizra Aissa (Iaâllalen), dans la commune d’Aït Yahia Moussa.