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Le journaliste Ihsane El Kadi accusé « de terrorisme »

Le journaliste Ihasane El Kadi, directeur des sites Interface Media, Radio M et Maghreb Emergent, vient d’être accusé dans une autre affaire. La troisième, en l’espace de quelques mois.
© DR | El Kadi Ihsane, directeur des sites Maghreb Emergent et RadioM

Cette fois-ci, a annoncé un article de Maghreb Emergent, il est carrément accusé « de terrorisme » par le juge d’instruction près la 5ème chambre du tribunal de Sidi M’hamed, en vertu du très contesté article 87 bis du code pénal, amendé au temps de l’ancien ministre de la justice, Belkacem Zaghmati.

Selon la même source, cette troisième affaire concerne la récompense financière de la 4e édition du Prix Ali Boudoukha de la meilleure investigation de presse. Citant les déclarations des avocats du journaliste, la même source précise que « l’accusation est liée à l’affaire du militant, Zaki Hannache, une affaire qualifiée de délit pour apologie des actes terroristes, délit de réception de fonds, délit d’atteinte à l’unité du territoire national, délit de diffusion et de publication d’informations mensongères visant à porter atteinte à l’intérêt national ».

Ces chefs d’inculpations, ajoute Maghreb Emergent ont été retenu contre les deux co-accusés, Ihasane El Kadi et Zaki Hannache. « A ce titre, la perquisition de la police au domicile de Zaki Hannache, visait expressément l’enveloppe contenant la récompense financière qu’il avait reçue pour le Prix Ali Boudoukha de la meilleure investigation de presse, dans sa 4ème édition, spécialement consacrée aux deux lanceurs d’alerte, et décerné, à valeur égale à Noureddine Tounsi pour avoir lancé une alerte sur la ville d’Oran, et Zaki Hannache pour avoir alerté sur la situation des détenus dans la capitale », rappelle la même source.

Selon les avocats cités par le média, « à la lecture des lourdes charges retenues contre lui, citées par le juge, le journaliste, Ihsane Elkadi a répondu que c’est un véritable harcèlement qu’il subit, vu le nombre d’affaires qu’on lui impute en un temps si court, entre Alger et Tizi Ouzou. C’est ainsi que le juge d’instruction a décidé sa libération provisoire, après que le Procureur de la République ait demandé son placement en détention provisoire », précise la même source, rappelant que le « juge a également fixé la date du lundi prochain ».

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