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Le journaliste Mustapha Bendjama quitte la prison après avoir purgé la totalité de ses deux peines

Le journaliste Mustapha Bendjama a quitté la prison de Boussouf (Constantine), aujourd’hui, jeudi 18 avril 2024, après avoir purgé la totalité de sa peine de quatorze mois. 
© DR | Le journaliste Mustapha Bendjama

Le journaliste Mustapha Bendjama a quitté la prison de Boussouf (Constantine), aujourd’hui, après avoir purgé la totalité de sa peine de quatorze mois.

Placé sous mandat de dépôt le 19 février 2023, dans le sillage de l’affaire dite « Amira Bouraoui », le rédacteur en chef du journal « Le provincial » paraissant à Annaba, avait été poursuivi dans deux dossiers distincts.

Dans l’un des deux dossiers, Bendjama était poursuivi, avec le chercheur Raouf Farah, pour les chefs d’accusation de « financement étranger » et « publication d’informations classées secrètes ». Ils avaient été condamnés, le 26 octobre 2023, en appel, à vingt mois de prison dont huit mois ferme, après une condamnation à deux années ferme en première instance. Farah avait quitté la prison le jour même.

Dans l’autre dossier, celui concernant l’affaire « Bouraoui », le journaliste a écopé, au mois de novembre 2023, de six mois de prison ferme pour « complicité de migration clandestine ». Un verdict confirmé en appel au mois de janvier dernier. 

Ses avocats s’attendaient à ce qu’il soit libéré le 7 novembre, jour du prononcé du verdict dans ce dossier, étant donné que les deux peines, six et huit mois, ont été purgées, comme l’avait notamment expliqué Me Abdallah Heboul, qui a tenu à rappeler que le journaliste était sujet, le 19 février 2023, « à deux ordonnances de mise en détention provisoire ». Il ne fût rien. Les deux peines prononcées à son encontre ont été cumulées.

Mustapha Bendjama, qui a subi beaucoup de pression au niveau local – son affaire contre la wilaya d’Annaba qui l’a poursuivi en justice par rapport à l’affaire dite du « mariage clandestin » durant le Covid, une information révélée par ses soins et qui avait été pourtant confirmée par la wilaya elle-même, en est la parfaite illustration – a passé donc en prison quatorze mois.

 

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