Le marché algérien est « totalement fermé » au blé français, selon Alain Caekaert, directeur général de Cérévia, une union de commercialisation qui rassemble quatre coopératives majeures de Bourgogne-Franche-Comté et Rhône-Alpes, en France, a indiqué « RT Russia », citant le média « Bien Public ».
Selon Alain Caekaert, « l’Office algérien des céréales ne prend même plus la peine de répondre aux soumissions françaises lors des appels d’offres ».
Une destination « purement et simplement fermée », a-t-il affirmé, soulignant que pas moins de 17 000 agriculteurs, représentés par Cérévia sont « inquiets ».
« Lorsque nous répondons aux appels d’offres, nous n’avons aucun retour sur nos dossiers », a-t-il ajouté.
Le directeur général de Cérévia rappelle néanmoins que « ce basculement a commencé en 2020, lorsque les exportations françaises vers l’Algérie sont passées de 5 à 6 millions de tonnes à seulement 2 millions de tonnes ».
D’après lui, « le marché français du blé est désormais contraint de trouver des alternatives pour compenser ce déficit à l’export ».
En 2024, l’Algérie a importé son blé beaucoup plus de Russie, d’Ukraine, de Canada, et de certains autres pays européens (hors France), entre autres.