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« Le monde doit renoncer immédiatement à tout nouveau projet pétrolier ou gazier »

Reprise par les médias du monde entier, c’est l’information saillante, qualifiée de big-bang, d’historique et d’inédite, d’un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié le 18 mai et disponible sur son site.

Une feuille de route de l’Agence pour atteindre de la neutralité carbone en 2050 (0% émissions) et la limitation du réchauffement à 1,5°C d’ici la fin du siècle et qui impose immédiatement la fin de tous les nouveaux projets d’exploration d’énergies fossiles.

La demande mondiale en baisse des hydrocarbures indique qu’il n’est plus utile d’explorer de nouveau champ gazier et pétrolier. « C’est un coup de tonnerre pour toute l’industrie pétrolière » titrent les médias.

Pour les experts de l’Agence, l’avenir passera par l’électricité et les énergies renouvelables et préconisent de renoncer dès à présent à tout nouveau projet d’exploration pétrolière ou gazière et dès 2035 à la vente de voitures thermiques.


Une sortie de l’Agence, qu’on lie à la tenue en décembre de la COP26, et qui a surpris beaucoup d’experts qui ont souvent accusé l’organisme international « d’être trop timide, trop conservateur dans ses scénarios en matière d’énergies renouvelables ou de déploiements des véhicules électriques par exemple ».

En effet, à l’approche de la réunion, pays et entreprises promettent la neutralité carbone entre 2040 et 2050.
Dans son rapport, fouillé, détaillé, et illustré de graphes, l’AIE invite les gouvernements, les entreprises et la société à « un déploiement massif des technologies décarbonées existantes, tels l’éolien, le solaire, les véhicules électriques mais aussi l’énergie nucléaire ». Selon les projections de l’agence, le rythme actuel d’investissement du secteur de l’énergie, soit 2.000 milliards de dollars par an, doit être porté à près de 5.000 milliards par an dès 2030.


Prise en étau entre la baisse drastique depuis 2014 des prix des hydrocarbures et des exportations qui assurent 95% des revenus du pays, et de la croissance de la demande interne en énergie, en moyenne 6% par soit 60 millions de tonnes équivalent pétrole (tep), l’Algérie et Sonatrach, moins de 1% des émissions globales de CO2, va-t-elle renoncer à son programme d’exploration notamment ceux en partenariat avec des compagnies étrangères ?

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