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Le parquet requiert trois ans de prison ferme contre l’universitaire Kamel Aissat

Le procès de l'universitaire, Kamel Aissat, s’est tenu, aujourd’hui 24 décembre 2023, devant la section correctionnelle près le tribunal de Béjaïa. Le parquet a requis trois ans de prison ferme. Le verdict sera rendu le 7 janvier prochain. 
© DR | Kamel Aissat, professeur en microbiologie

Le procureur de la République a requis trois ans de prison ferme, à l’encontre du Professeur Kamel Aissat, à l’issu du procès qui s’est tenu, aujourd’hui, devant la section correctionnelle près le tribunal de Béjaïa, a indiqué Mahmoud Rechidi, secrétaire général du parti socialiste des travailleurs (PST), dont les activités ont été gelés depuis janvier 2022 par le Conseil d’Etat suite à une plainte du ministère de l’Intérieur, et auquel appartient l’universitaire. Le verdict sera rendu le 7 janvier prochain.

Selon le Comité national pour la libération des détenus, Aissat est poursuivi sur la base de l’article 196 bis, de la loi n° 20-06 du 28 avril 2020 modifiant et complétant l’ordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966 portant code pénal, qui stipule qu’ « est puni d’un emprisonnement d’un (1) an à trois (3) ans et d’une amende de 100.000 DA à 300.000 DA, quiconque volontairement diffuse ou propage, par tout moyen, dans le public des informations ou nouvelles, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité́ ou à l’ordre publics ».

L’affaire est liée, selon toute vraisemblance, à l’expertise qu’il fait, en tant que professeur en microbiologie, sur les risques environnementaux relatifs à l’exploitation de la mine de plomb et de zinc de Tala Hamza et Oued Amizour, à Béjaia.

Pour rappel, l’universitaire a été placé, dimanche 16 juillet 2023, sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction près le tribunal d’Amizour, dans la wilaya de Béjaïa. Il avait été convoqué par la Gendarmerie national quatre jours plutôt. Kamel Aissat était également frappé d’ISTN (interdiction de sortie du territoire national). Une interdiction levée le 3 décembre dernier, jour durant lequel devait se tenir son procès, avant d’être renvoyé pour le 24 décembre (aujourd’hui, NDLR).

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