Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, prenait 0,64% à 73,66 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en janvier, gagnait 0,71%, à 70,58 dollars.
« Une réduction de 0,25 point de pourcentage est largement attendue ce soir » (mercredi, NDLR) lors de la réunion de la Fed, expliquent des analystes, ce qui devrait « stimuler la croissance économique et, par conséquent, la demande de pétrole ».
Toujours aux Etats-Unis, les premières données hebdomadaires sur les stocks de pétrole par l’API, la Fédération américaine des professionnels du secteur, publiées mardi, montrent « que les stocks de pétrole ont chuté plus fortement que prévu ».
L’API a fait état d’une forte baisse des réserves commerciales de brut d’environ 4,7 millions de barils, contre 1,7 million initialement estimés selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg. La contraction des stocks tend à faire grimper les prix.
Le rapport hebdomadaire sur l’état des stocks de pétrole de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), jugé plus fiable, est attendu plus tard mercredi.
Néanmoins, à plus long terme, les inquiétudes sur l’équilibre entre l’offre et la demande de pétrole en 2025 persistent.
« Le Kazakhstan s’en tient à son plan d’augmentation de la production de pétrole l’année prochaine », rapportent les analystes de DNB, allant à l’encontre de la stratégie de raréfaction de l’offre de pétrole menée avec ses partenaires de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), et « en particulier avec le leader de facto, l’Arabie saoudite ».
Lors de sa précédente réunion semestrielle, qui s’est tenue le 5 décembre, le cartel a reconduit ses réductions de production d’or noir et étalé le calendrier du retour des barils afin de soutenir les cours.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit pourtant un « excédent d’offre de 950.000 barils par jour » en 2025.
Pour mener à bien sa stratégie de raréfaction de l’offre, l’Opep+ table donc sur le respect des coupes de production par chaque pays.