Vers 11H25 GMT (12H25 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, baissait de 1,13% à 72,06 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février également, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, lâchait 1,21% à 68,54 dollars.
Le récent « renforcement du dollar exerce une pression » à la baisse « sur les prix du pétrole », rappellent les analystes de DNB.
Mercredi, la banque centrale américaine a certes abaissé ses taux de 0,25 point de pourcentage, conformément aux prévisions du marché. Mais elle n’envisage désormais plus que deux baisses de taux l’an prochain du fait de la vigueur de l’économie américaine.
Le dollar s’est envolé en conséquence, et bien qu’en léger reflux vendredi, il conserve une large partie de ses gains.
Or le renchérissement du billet vert pénalise les achats de brut, libellés dans cette devise.
Plus tard dans la séance, l’indice d’inflation préféré de la Fed, le PCE, est susceptible d’influencer les attentes sur la trajectoire monétaire de la banque centrale, et donc le cours du dollar.
La Banque centrale de Chine (PBoC) a pour sa part laissé inchangés vendredi deux de ses taux directeurs, les taux de référence à un et cinq ans des prêts bancaires (LPR).
« La Chine n’offre pas grand-chose aux acteurs du marché du pétrole » espérant une hausse des cours, « si ce n’est la déception d’une année de promesses de relance non tenues et d’avertissements de baisse de la demande », estime John Evans, analyste chez PVM Energy.