« En ces temps d’obscurité et de désarroi, nous souhaitons adresser un message fort de solidarité et de reconnaissance aux journalistes palestiniens qui couvrent cette crise dans des circonstances dramatiques », a commenté Mauricio Weibel, président du Jury international de professionnels des médias.
« L’humanité a une dette immense à leur égard, pour leur courage et leur engagement en faveur de la liberté d’expression », a-t-il poursuivi dans un communiqué.
Audrey Azoulay, la directrice générale de l’Unesco, l’organisation onusienne pour l’éducation, la science et la culture, a de son côté souligné « l’importance d’une mobilisation collective afin que les journalistes, partout dans le monde, puissent continuer à mener leur travail essentiel d’information et d’enquête ».
Selon le Comité de protection des journalistes (CPJ), une association basée à New York, au moins 97 journalistes et salariés de médias ont été tués depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et la résistance palestinienne, dont 92 sont des Palestiniens. Seize autres ont été blessés.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent. Le bilan de l’agression génocidaire israélienne contre la bande de Ghaza s’élève à 34.622 morts et 77.867 blessés, selon les autorités palestiniennes de la Santé.
Avec AFP