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Le projet de loi de finances 2019 adopté

Le projet de loi de finances 2019 a été adopté par la majorité du parlement après une semaine de débat en plénière. Les députés du RCD estiment que ce projet de loi « reconduit les inconséquences au plan économique et approfondit la détresse sociale de larges couches de la population »

Les partis de la majorité ont voté par « oui » tandis que les partis de l’opposition (le Parti des Travailleurs (PT), le Mouvement de la société pour la paix (MSP), l’Union Ennahda-Adala-Bina, et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)), ont voté contre le projet de loi, les députés du Front El-Moustakbal se sont abstenus.
A rappeler que les députés du Front des forces socialistes (FFS) ont été absents lors de la séance du vote en raison de la suspension, par le groupe parlementaire de ce parti opposant, de son activité parlementaire depuis la fin du mois dernier, annoncée dans un communiqué rendu public le 26 octobre dernier.
Selon le ministère des Finances, le texte de loi s’inscrit dans la continuité des efforts consentis par l’Etat en vue d’atténuer les effets négatifs de la diminution des ressources financières sur l’économie nationale, et ce dans un contexte marqué par des tensions sur l’équilibre financier interne et externe du pays, en raison de la baisse des cours du pétrole.
Mais pour les députés du RCD, ce texte « reconduit les inconséquences au plan économique et approfondi la détresse sociale de larges couches de la population » précisent-ils dans un communiqué redu public aujourd’hui 15 novembre.
Ils estiment (députés RCD Ndlr) que «l’absence de nouveaux impôts et taxes présentée par le gouvernement et ses partis comme un butin de guerre n’est rien devant, le gel des salaires, la dévaluation continue du dinar, le non remplacement de plus de 47 000 postes de départs en retraite, la coupe de 440 milliards de dinars dans le budget d’équipements ou le maintien du gel de projets structurants comme les CHU » dénoncent les députés de Mohcine Belabbes.
Pour sa part, le ministre des finances estime que « la politique d’austérité adoptée en Algérie est terminée ». «notre pays traverse, en ce moment, une étape « difficile ». Le mode de  financement non conventionnel se poursuivra en Algérie  jusqu’au 2021 pour une sortie de crise.» Le ministre précise que «la nécessite de diversifier l’économie algérienne et passer à l’étape de la croissance de l’exportation des produits hors hydrocarbures.» 

 
 

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