Le Rassemblement Estudiantin pour le Changement (REC) est né

Le Rassemblement Estudiantin pour le Changement a été créé par des étudiants de l'USTHB (Bab Ezzouar) militants du Hirak dans le but de réunir les jeunes militants, quelques soit leurs idéologies, leurs langues principales et leurs régions d'origines, lit-on dans la déclaration de naissance de l’organisation estudiantine, parvenu à notre rédaction, aujourd’hui 07 janvier.

 
Les rédacteurs de la déclaration constatent que, le mouvement révolutionnaire pacifique enclenché il y a de cela plus de dix mois, « est bloqué dans une logique de négation et il n’arrive pas à constituer une force de proposition et à imposer ses propres mesures pour concrétiser ses aspirations politiques », précise le document.
En l’absence des élites censées mener ce mouvement en mettant en place un stratégie adéquate afin d’y parvenir, les étudiants ont décidé ainsi de lancer une structure pouvant remédier à cette situation de blocage. Le document fait savoir que « c’est dans cette conjoncture que le Rassemblement Estudiantin pour le Changement voit le jour ».
Et d’ajouter : « Le mouvement populaire est l’unique garant de l’instauration d’une démocratie réelle, basée sur le droit, la méritocratie et des institutions fortes, qui constitue la seule perspective de développement social, économique et environnemental dans notre pays ».
« Le REC travaillera avec les différentes dynamiques citoyennes qui ont prouvés, à travers leurs actions et prises de positions, leur fidèle adhésion au mouvement révolutionnaire du 22 février, afin de parvenir à une solution politique commune pour concrétiser les revendications du peuple », affirme l’organisation estudiantine qui milite également pour la démocratisation de l’Université algérienne à travers « l’amélioration des conditions d’études et de résidanat ainsi que l’adoption de normes de qualité qui feront de l’université le noyau du développement scientifique et technologique du pays ».
Les initiateurs du REC précisent qu’ils ne « prétendent pas représenter les étudiants et ne s’impose pas en tant qu’unique collectif universitaire ». Ils affirment qu’ils sont prêts à travailler avec d’autres mouvements estudiantins et projettent d’élaborer une plateforme politique.
L’organisation estudiantine appelle, en ce sens, le peuple « à s’organiser dans des collectifs et comités, pour que l’on puisse s’imposer en tant que force politique concrète, à même de proposer et d’imposer des mesures politiques traduisant nos exigences », conclut la déclaration.

AD-300-X-250