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Le RCD « dénonce une volonté de remise en cause du multipartisme »

© DR | Mohcine Belabbes, président du RCD

Le rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) réagit officiellement à la correspondance dont il été destinataire hier mardi, le sommant de mettre un terme à ce qu’il appelle les violations commises et d’adapter ses activités avec les dispositions de la constitution.

Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, le RCD qualifie la missive du ministère de l’intérieur de de « menace explicite de dissolution du parti », indiquant que « le courrier en question liste une série de supputations évasives sans aucune précision sur les faits, dates, lieux et autres personnes éventuellement incriminées par ce texte ».

Le document précise que « dans les faits, cette missive, signée par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur vient en violation de la Constitution en vigueur et des lois qui garantissent l’exercice des activités politiques et partisanes pour tout parti légal ».

« Pour le reste, le RCD ne se réduit pas à un agrément ou à des locaux. C’est d’abord un courant de pensée, une histoire dans le combat démocratique et un idéal de société partagé par des milliers d’Algériennes et d’Algériens (…) Les milliers de militants et les centaines d’élus qui agissent dans ses rangs sont des acteurs de la liberté dont le sacrifice fait honneur aux combats et à l’Histoire de tout un peuple », estime le RCD qui souligne la volonté du pouvoir de « remettre en cause le multipartisme» et de « porter atteinte à l’image d’un parti qui refuse de monnayer son autonomie décisionnelle ».

 Le courrier du ministère de l’intérieur énumère une série de griefs retenus contre le RCD dont l’utilisation de son siège pour « la tenue de réunions d’une organisation non agréée », « l’hébergement de personnes étrangères au parti à des fins de mobilisation et de participation à des activités visant à porter atteinte à l’ordre public », « les appels répétés à organiser des rassemblements et des manifestations non autorisés », « l’entrave au bon fonctionnement des institutions publiques ».

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