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Le RCD ne participera pas à l’élection présidentielle du 7 septembre

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ne prendra pas part à la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain. Réuni, ce vendredi à Alger, le conseil national du parti a entériné cette décision. Le ton est donné déjà par son président, Atmane Mazouz à l’ouverture des travaux de la 5e session ordinaire de l'instance suprême du parti.
© DR | Atmane Mazouz, président du RCD, lors d'une conférence de presse, le 18 juin 2022 à Alger

« Je n’ambitionne pas à être candidat à cette supercherie électorale malgré les sollicitations de certains amis et militants. Ma conviction est que notre session connaisse un débat serein et responsable pour sortir avec une décision qui honorera le parti et son parcours pour le protéger et le propulser à des lendemains meilleurs », lance-t-il dans une allocution prononcée à cette occasion.

Et d’ajouter : « Le RCD, tout le temps présent aux premières lignes des luttes démocratiques, est demeuré persévérant dans la défense des intérêts de la Nation. Nous nous sommes astreints à la responsabilité dans toutes nos décisions ».

L’orateur estime que « l’impasse algérienne est d’abord un déficit de confiance et cette élection n’a rien de régulière ». « On sait tous que le pouvoir a fait le choix d’une non-élection pour la reconduction des débris du système avec un compagnonnage islamo-conservateur qui prépare le lit des dérives et des divisions », explique la même source.

Selon lui, « cette élection n’augure rien de bon pour le pays. Elle l’enlise davantage dans les mêmes causes qui ont généré son obsolescence ».

« Il faut savoir que le problème sera moins avant qu’au lendemain du 07 septembre prochain. Il va falloir convaincre le citoyen à garder espoir et à se mobiliser pour sauver le pays d’un naufrage certain », enchaîne-t-il.

Pour lui, « ce rendez-vous présidentiel, censé être l’un des plus importants dans la vie politique nationale, à deux mois de sa tenue, ne suscite aucun intérêt chez l’écrasante majorité des Algériens, réduit à la misère, aux pénuries et à une inflation qui dépasse tout entendement ». « Censé être appréhendé avec beaucoup de responsabilité face aux périls qui guettent la Nation, il est marqué par la confusion, la fuite en avant et le bruissement des vestes », soutient-il encore.

Et d’enchaîner : « Le comble est qu’à ce désordre général, à une douzaine de jours de la clôture des candidatures, on assiste à une quasi absence de pré-campagne électorale où aucun message n’est destiné au citoyen, sauf d’aller voter. La collecte des signatures est organisée honteusement par des officines tapis dans l’ombre des administrations. Seul compte celui qui aura les faveurs du collège délibérant ».

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