Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le parti de Atmane Mazouz estime que « la répression des libertés et des droits prend quotidiennement des proportions inquiétantes dans le pays ».
Le parti dont deux militants sont convoqués, ce dimanche 25 décembre, par les services de police, considère que les « Activistes, militants et citoyens subissent pressions, harcèlements et interrogatoires dans les commissariats, les brigades de gendarmerie et autres officines ».
Pour ce parti d’opposition, l’arrestation du directeur du pôle éditorial d’Interface Médias est un « premier désenchantement » pour ceux qui « caressent l’espoir que l’apaisement l’emportera pour l’avenir du pays ».
« Et pour cause, cet espace média, un des rares encore ouvert au débat, vient de recevoir une escouade d’éléments des services de sécurité pour procéder à une perquisition et une saisie de matériels en présence de son directeur, El-Kadi Ihsane, menotté, interpellé durant la nuit », explique le RCD dans son communiqué, avant de dénoncer que la « machine à fabriquer des dossiers et à semer la terreur au sein de la population poursuit inexorablement avec acharnement son projet funeste pour étouffer toutes les voix discordantes ».
Le RCD appelle au « respect de la liberté d’expression et la cessation des harcèlements judiciaires et policiers contre les militants et les activistes ».
Le parti réaffirme « son soutien inconditionnel au collectif et responsables de Radio M ainsi qu’à tous ceux qui subissent le poids des injustices. Devant cette escalade porteuse de dangers encore plus grands, le RCD estime que rien ne peut justifier le silence », conclut le communiqué.