Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a « renouvelé son appel pour le dialogue » dans la résolution de la quatrième session de son Conseil national, qui s’est tenue vendredi 19 janvier 2024.
Examinant « la situation politique du pays à l’aune des bouleversements internationaux et de la tenue d’une échéance électorale, laquelle en d’autres cieux, constitue un moment privilégié de débat et de choix par le peuple souverain de la politique à conduire », le parti a également appelé « le pouvoir à se ressaisir pour l’instauration de conditions politiques d’un débat et faire émerger la voie de sortie de crise ».
Ainsi, le Conseil National du RCD constate, lit-on dans la résolution rendue publique aujourd’hui, dimanche 21 janvier 2024, « qu’aucune amorce ou même annonce de dégel du glacis autoritaire et liberticide, accentué au lendemain de la révolution pacifique de février 2019, ne semble être à l’ordre du jour de l’agenda du pouvoir de fait ».
« Le champ politique et médiatique continue à être verrouillé, des dizaines de détenus politiques et d’opinion croupissent dans les prisons du régime et le pouvoir d’achat de l’écrasante majorité des familles est en chute libre ; les maigres augmentations des salaires ou pensions sont vite rattrapées par une mercuriale qui s’affole chaque jour », ajoute-t-on encore.
En somme, le RCD estime que « le marasme économique et le climat délétère en cours sont de la responsabilité exclusive du pouvoir ».
Il est utile de rappeler, en dernier lieu, qu’« débat préliminaire sur les présidentielles » était à l’ordre du jour de cette quatrième session ordinaire du Conseil national du RCD.
« Tout ce qui se trame dans l’ombre jusqu’à l’heure où je m’adresse à vous fera que cette nouvelle élection ne sera ni régulière, ni ouverte, ni transparente », avait-il déclaré à l’endroit des membres du conseil.