Une convention-cadre a été signée, mercredi 14 octobre à Alger, entre les entreprises du secteur des Ressources en Eau et l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), afin d’« encourager les micro-entreprises a améliorer leurs performances et à participer à la réalisation des projets tracés dans le secteur ».
La convention-cadre a été signée par les directeurs généraux de l’Algérienne des eaux (ADE), l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), l’Office national de l’assainissement (ONA), l’Office national de l’irrigation et du drainage (ONID), ainsi que le directeur général de l’ANSEJ sous la présidence du ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki et du ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des micro-entreprises, Nassim Diafat, rapporte l’APS.
En effet , « le secteur avait entamé dans une première phase la signature de contrats avec plus de 300 micro-entreprises pour soutenir l’ADE en matière de la maintenance, de réduction des déperditions et d’installation des compteurs« , affirme M,Berraki.
Il ajoute également que, « l’opération s’inscrit, dans le cadre du code des marchés publics qui vise une réintégration de la micro-entreprise au programme de développement, à travers la consécration de 20% de la commande publique aux micro-entreprises pour encourager leur développement« .
D’une autre part, le ministère délégué « prendra en charge les difficultés et les problèmes auxquels font face les micro-entreprises, notamment en ce qui concerne les cahiers des charges et les modalités d’application de l’article 87 de la loi, relatif aux transactions publiques stipulant l’octroi de 20% de la demande publique aux micro-entreprises« , affirme M. Diafat.
Le ministre souligne également le besoin «d’inciter les autres secteurs à trouver les moyens à même d’appliquer les clauses de cet article, notamment avec la grande volonté dont disposent les jeunes à travailler et à entreprendre une révolution dans l’économie nationale« , souligne t-il.
Par ailleurs, le directeur général de l’Algérienne des eaux (ADE), Smaïl Amirouche a évoqué « les opportunités offertes par son entreprise, aux micro-entreprises à travers des projets programmés d’une valeur de 2,3 milliards de DA« , toujours, selon l’APS.
Ce dernier assure également que « les possibilités d’intervention des micro-entreprises dans ces projets à travers la sous-traitance « sont très grandes », d’autant plus que cette mesure permettra aux travailleurs de l’ADE de prendre en charge les préoccupations qui sont au cœur de leur mission et de leur compétence, en matière d’amélioration de la qualité du service public des eaux« .
Toutefois, il fait état « des besoins de l’entreprise pour la réalisation des opérations de montage de 600.000 compteurs par an, 200.000 nouveaux raccordements par an et la réparation de 700 fuites par jours ainsi que des opérations de maintenance dans le domaine d’hygiène et de peinture« .
C’est pourquoi, il a été prévu que « les micro entreprises participent à 69 projets de réalisation de stations de traitement des eaux usées, y compris 23 projets en cours de réalisation et 46 projets dont le lancement a été programmé contre une enveloppe de 98 mds DA (pour les deux projets)« , d’après M.Smaïl Amirouche.
Quant au directeur général de l’ANBT, il a lui exprimé « le besoin de son organe de travaux d’entretien des barrages et des transferts en cours d’exploitation d’un montant de 12 millions DA, qui peuvent être accordés à des micro entreprises dans le cadre de la sous-traitance, précisant qu’il s’agit surtout d’équipements d’électricité relatifs aux besoins des barrages et d’équipements de pompage en sus des travaux d’isolement, de renouvellement et bien d’autres« .
En outre, le DG de l’ONID a rappelé « l’existence d’une enveloppe de 39 mds DA destinée aux programmes de l’office, laquelle peut être attribuée, dans le cadre de sous-traitance, à des micro entreprises« .
Pour rappel, le pouvoir de tutelle sur l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), qui dépendait du ministère du Travail et de l’emploi, a été conféré en juillet dernier au ministre de la micro-entreprise, sur ordre du Premier ministre Abdelaziz Djerad.