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Le soldat Ouyahia tente de sauver « l’honneur » de Bouteflika

Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a demandé officiellement, ce mercredi 27 mars, au Président sortant Abdelaziz Bouteflika de démissionner. Cette manoeuvre évitera la période des 45 jours stipulée à l’alinéa 2 de l’Article 102 et d’organiser des élections présidentielles au bout de 90 jours.

 
Dans un communiqué, Ahmed Ouyahia, qui soutenait mordicus, il y a quelques jours la feuille de route de Président qui semblait être une décision irrévocable du parti, est venu aujourd’hui saluer la position du chef d’Etat-major Ahmed Gaid Salah qui a demandé d’appliquer l’article 102 de la Constitution. « la demande du chef de l’armée constitue une solution qui sortira le pays de la crise actuelle et ce, par l’application de l’article 102 de la Constitution », estime Ahmed Ouyahia. et d’ajouter: « il est recommandé au président de la République de démissionner selon la quatrième alinéa de l’article 102 de la Constitution afin de faciliter l’entrée du pays dans un processus de transition indiqué dans la Constitution ».
Dans le même registre, le RND recommande également la « nomination en urgence d’un nouveau gouvernement par le président de la République pour éviter tout vide ou toutes spéculations autour du gouvernement dans cette période très sensible ».

sortie « honorable »

Ainsi, le parti de Ahmed Ouyahia se repositionne encore une fois du coté du « plus fort » et se lance dans le combat de la sauvegarde du système contesté pourtant par la rue depuis plus d’un mois de manifestations. Pire, le RND se lance dans la protection des appareils du système, car avec cette sortie, l’allié numéro un du parti de Bouteflika veut éviter de mettre dans la gêne le conseil constitutionnel qui avait accepté le dossier de candidature de Bouteflika.
C’est aussi une sorte de sortie « honorable » et « digne » pour Bouteflika qui s’accroche au pouvoir depuis 20 ans. Avec sa démission, il ne sera pas humilié et poussé vers la porte, mais il démissionnera de son propre gré. Cette manoeuvre évitera la période des 45 jours stipulée à l’alinéa 2 de l’Article 102 et d’organiser des élections présidentielles au bout de 90 jours.

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