C’est demain, mardi 21 novembre, dans la matinée, que la chambre près le pôle pénal spécialisé du tribunal de Constantine va statuer sur la demande de libération « de plein droit » du journaliste Mustapha Bendjama, introduite par ses avocats.
La demande en question avait été introduite le 16 novembre dernier par maître Abdellah Heboul et maître Bahloul Azeddine.
Heboul avait tenu à préciser que « le 19 février 2023 (date de mise en détention préventive de Mustapha Bendjama, NDLR) il y a eu deux informations judiciaires qui ont été ouvertes concernant Mustapha Bendjama ». « Le juge d’instruction de la première chambre près le pôle spécialisé l’a auditionné en première comparution dans les deux dossiers et il a ordonné deux ordonnances de mise en détention provisoire à l’encontre du journaliste. Au même moment, le juge d’instruction lui a infligé deux mandats de dépôt. C’est-à-dire, deux ordonnances de mise en détention et deux mandats de dépôt », nous avait précisé l’avocat.
Il est utile de rappeler qu’à l’issue du procès en appel qui s’est tenu le 19 octobre 2023, le premier dossier, le journaliste a écopé de vingt mois de prison dont huit mois ferme. Tout comme Raouf Farah qui a quitté la prison le jour même. Bendjama est maintenu en détention parce qu’il était toujours sous « mandat de dépôt » dans le dossier dit « Amira Bouraoui ».
Dans cette affaire, le procès s’est tenu le 31 octobre dernier et le verdict a été prononcé le 7 novembre. Le juge avait condamné Mustapha Bendjama à six (06) mois de prison ferme. Mais à la surprise générale, le journaliste n’a pas été libéré. D’où cette demande de libération « de plein droit » déposée le 16 novembre dernier.