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Législatives 2017 : La vente des places sur les listes FLN a rapporté 300 milliards de centimes


Les joutes politiques nationales étaient une véritable aubaine pour les responsables du FLN. Ces derniers exploitait lucrativement l’opération électorale en mettent en vente, illégalement et au prix fort, les places sur les listes électorales du parti. Ainsi les personnes voulant se placer sur la liste gagnante de l’ex-parti unique, grâce à la fraude électorale, doivent débourser de grosses sommes.


Appelé déjà corruption politique, cette pratique a rapporté au FLN de Djamel Ould Abbès la somme rondelette de 300 milliards de centime. Cette révélation a été faite par l’un des enfants de l’ex-SG du FLN, Skandar Ould Abbès.

Premier à être appelé à la barre, ce dernier affirme que l’opération lancée à l’époque et qui avait été découverte par les services de sécurité a été menée avec la complicité du député d’Annaba Baha Eddine Tliba, devenu avec le temps un des poids lourds du FLN.

Mais le fil d’Ould Abbas tente de nier son implication dans cette affaire et accuse le frère cadet de l’ancien président déchu, Abdelaziz Bouteflika, en l’occurrence Saïd Bouteflika. «Je n’ai rien à voir dans cette affaire. C’est Sellal qui préparait les listes électorales, avec Noureddine Bedoui et Tayeb Louh. Saïd Bouteflika qui se saoulait jusqu’à une heure du matin appelait mon père pour lui donner des ordres», lance-t-il.

Cependant le juge lui rappelle qu’il ramassait, avec son frères, l’argent de la campagne électorale alors qu’ils n’avaient aucun lien avec le parti et que la gendarmerie avait trouvé 200.000 euros, 4 milliards 800 millions de centimes et 6000 dossiers de candidatures. Ce dernier avoue le fait que la gendarmerie a retrouvé cette somme chez lui, mais il affirme qu’il comptait sur Baha Eddine Tliba pour avoir un port sec.

Contrairement à Skandar Ould Abbès qui tentait de sauver son père, le député Baha Eddine Tliba, l’enfonce. Il affirme, lors de son audition, que l’ex SG du FLN, Djamel Ould Abbès et l’ex-coordinateur des services de renseignements, Bachir Tartag sont au courant de tout.

«Djamel Ould Abbès m’a remis un plan de financement de la campagne électorale et le prix d’une tête de liste était de 7 milliards centimes. J’avais enregistré mes discussions avec Ould Abbès. Et quand je m’étais rendu compte de cette corruption, j’ai été voir Bachir Tartag et lui ai donné tous les détails pour saisir la justice», lance-t-il.

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