Le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a applaudi jeudi la décision des Etats-Unis de réintégrer l’organisation onusienne. Annulant ainsi la décision prise par Donald Trump en avril dernier, la nouvelle administration promet « une mobilisation comme en temps de guerre » face au coronavirus.
« Depuis la fondation de l ‘OMS en 1948, les Etats-Unis ont joué un rôle vital dans la santé mondiale et le peuple américain a fait d’énormes contributions à la santé de la population mondiale. Nous sommes impatients de poursuivre notre partenariat, comme je sais que tous les États Membres le sont », a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur Twitter.
Le responsable onusien s’est également entretenu avec la vice-présidente Kamala Harris par téléphone afin de la remercier et Joe Biden « pour leur engagement à l’OMS et la santé globale », exprimant son « impatience » de poursuivre le partenariat qui lie l’organisation aux Etats-Unis.
L’ancien président des Etats-Unis Donald Trump avait retiré son pays en avril dernier de la liste des Etats membres de l’OMS, suspendant ainsi la contribution financière qui s’élevait de 400 à 500 milliards de dollars par an.
Accusant l’OMS d’être « trop proche de la Chine », Donald Trump avait estimé que l’organisation a « mal géré la pandémie et a « dissimulé sa propagation ».
L’ayant réintégré, les États-Unis ont désormais « l’intention de remplir leurs obligations financières envers l’OMS », a annoncé le conseiller Covid de la Maison Blanche, Anthony Fauci.
« Une mobilisation comme en temps de guerre »
Quelques heures après son investiture dans ses fonctions de président des Etats-Unis, Joe Biden a promis une mobilisation comme « en temps de guerre » face au coronavirus qui a fait plus de 400,000 victimes dans le pays.
Le nouveau président a signé une série de dix décrets, imposant une batterie de mesures drastiques face à la pandémie. Il a rendu le port du masque obligatoire dans les bâtiments fédéraux et a annoncé que toute personne arrivant par avion aux Etats-Unis devrait présenter un test négatif à son arrivée et « observer une quarantaine ».