Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Les étudiants exigent la libération des détenus et disent « non » au gaz de Schiste

Toujours aussi déterminés, les étudiants ont battu massivement la rue pour ce 49e mardi qui a été marqué par le rejet sans ambages de l’exploitation du gaz de Schiste. Un mot d’ordre qui vient conforter la position de milliers de manifestants sortis vendredi dernier pour contester l’annonce du chef de l’Etat de la nécessité de recourir à cette ressource.

Le mobilisation des étudiants ne cesse de grandir et gagner du terrain à mesure que le pouvoir s’obstine à battre froid toutes les revendications populaire exprimées depuis la naissance du Hirak. Dans la capitale, ils étaient comme chaque mardi nombreux à se rassembler dès la matinée à la place des Martyrs. Les jeunes manifestants rejoints par des citoyens organisent le traditionnel débat afin de discuter de la situation politique dans le pays et des perspectives du Hirak. Aujourd’hui, l’on parle du gaz de Schiste. Une question qui fait débat depuis plusieurs jours.

« Non au Gaz de Schiste », lit-on sur une pancarte brandie lors de ce 49e mardi. Mais les manifestants ne se sont pas contentés de brandir des pancartes contestant cette question, ils scandent haut et fort pour faire passer leur message : « Gaz de Schistes, faites le à Paris », crient à gorges déployées les jeunes hirakistes.

« Oui à l’énergie solaire, oui à l’exploitation des eaux souterraines, oui à l’agriculture dans le Sahara, oui au changement du système par des moyens pacifiques mais NON au Gaz du Schiste », « non au gaz de Schiste. Danger de mort ». Ces messages – pour ne citer que ceux-ci- démontrent le remarquable engagement populaire dans les questions politique mais aussi économiques.

l’infatigable Benyoucef Mellouk, connu pour avoir dénoncé des magistrats faussaires, est toujours fidèle au rendez-vous. Il marche au côté des étudiants avec ses coupures d’articles de presse relatant son calvaire judiciaire. Pour ce militant, la mobilisation populaire se doit de continuer et de reprendre plus fort pour faire fléchir le pouvoir.

Fidèles à leur revendication principale, les manifestants ont exigé le départ du régime. « 9olna l’Issaba Troh, ya hnaya, ya ntouma » (on a dit que la bande doit dégager) comme pour affirmer la poursuite de la mobilisation tant que le pouvoir « illégitime » est toujours là.

Tout au long de la marche, les slogans scandés par les étudiants ont été aussi dominés par ceux appelant à la libération des détenus d’opinion, particulièrement l’étudiante incarcérée, Nour el Houda Oggadi.

Les étudiants ont terminé la marche de ce 49e mardi par la récitation de la « Fatiha » à la mémoire des deux pilotes tués, hier lundi, dans un crash d’avion lors d’un vol d’entraînement nocturne.

AD-300-X-250