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Les forces du PAD condamnent la « judiciarisation de la vie politique », expriment leur soutien aux partis et aux avocats

Les Forces du Pacte de l’Alternative Démocratique (PAD) ont condamné, mercredi, à l’issue d’une réunion tenue au siège du parti l’Union pour le changement et le progrès (UCP), la « judiciarisation de la vie politique »,exprimant leur soutien aux Partis politiques et aux avocats et dénonçant le maintien des détenus en prison.

« Le pouvoir renforce sa pression judiciaire sur tous les parti(e)s qui ont un point de vue différent du sien. Il judiciarise la vie politique comme en témoignent ,les nouvelles cabales judiciaires contre la secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune, et son camarade Djelloul Djoudi et sur le président du RCD, Mohcine Belabbas . Les avocats plaidant pour les détenus du hirak sont soumis à des pressions pernicieuses sous forme d’harcèlements et de chantage .Le journaliste Khaled Drareni est poursuivi en justice pour avoir entre autre ,couvert les activités du PAD », a condamné le PAD via un communiqué diffusé sur la page Facebook du RCD.

Et d’ajouter: « Les Forces du PAD qui condamnent la judiciarisation de la vie politique ,expriment leur soutien total aux Partis politiques et aux avocats et réitèrent leur exigence de respect de la démocratie et de son corolaire, le multipartisme ».

« Toujours dans le cadre des atteintes aux libertés démocratiques », les Forces du PAD ont également dénoncé « le maintien en prison de dizaines de détenus politiques et d’opinion et la poursuite des condamnations de militants et activistes aux quatre coins du pays » appelant à la « libération de tous les détenus politiques et d’opinion et le respect des libertés fondamentales du citoyen(ne) ».

« Cette voie autoritaire s’illustre aussi par la volonté de caporaliser la vie politique et sociale par la mise en avant d’une société civile « encamisolée » dont le seul objectif est la neutralisation du politique dans le champ social et plus précisément de toutes les parti (e)s politiques opposées au pouvoir », ont-elles condamné.

Sur le plan sanitaire, les forces du PAD « interpellées par les appels de détresse du personnel médical », dénoncent « l’absence d’une réelle volonté du pouvoir à mobiliser toutes les forces et moyens dont dispose le pays pour combattre la COVID19 ».

C’est pourquoi, les forces du PAD « exigent que soient réunis les moyens techniques, matériels et humains pour permettre aux hôpitaux publics en particulier et au secteur de santé en général d’assumer pleinement leur rôle en ce moment particulièrement dangereux pour la santé de la population ».

En outre, « les Forces du PAD expriment leur inquiétude face à l’effroyable régression socio-économique induite par l’arrêt quasi-général de l’économie du pays ».

Par ailleurs, le PAD estime que le pouvoir, « toujours lesté par ses intérêts », « préfère instrumentaliser politiquement la grave crise sanitaire contre tout retour du hirak plutôt que de mettre en place une stratégie cohérente et les moyens nécessaires pour affronter la crise ».

Pour lui, « c’est avéré, le maintien du système aggrave chaque jour qui passe, les conditions de vie de la majorité de la population ».


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