Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, perdait 0,17% à 83,98 dollars. Son équivalent américain West Texas Intermediate (WTI), pour livraison, s’frittait de 0,05% à 80, 35 dollars.
L’idée que le marché pétrolier « commençait à s’affranchir des taux d’intérêt élevés et des problèmes liés à l’immobilier chinois a été battue en brèche par la publication incessante de mauvaises données en provenance de Chine« , affirme Tamas Varga, analyste de PVM Energy.
Ventes au détail moins fortes qu’attendu en juillet, ralentissement de la production industrielle: la Chine a même suspendu mardi la publication mensuelle de ses chiffres détaillés de chômage chez les jeunes, après un niveau record ces derniers mois.
Jeudi, le géant chinois Evergrande, symbole de la crise de l’immobilier en Chine, a requis jeudi son placement aux États-Unis sous la procédure de faillite.
« Les difficultés économiques auxquelles la Chine est confrontée pèsent lourdement sur l’état d’esprit des investisseurs« , moins enclins à se diriger vers les actifs à risque comme le brut, plus volatil, résume Tamas Varga.
« L’activité économique décevante de la Chine constitue un risque persistant pour la demande de matières premières« , commentent les analystes d’ANZ, qui affirment cependant que « resserrement de l’offre (…) devrait protéger les investisseurs » d’une baisse trop importante des prix.
« Le resserrement de l’équilibre du marché du pétrole est évident« , insistent-ils, « l’Arabie saoudite réduisant sa production de pétrole sans que la production américaine n’augmente en contrepartie« .
Avec AFP