Incarcéré à la prison de Koléa, le journaliste Khaled Drareni a adressé, hier, une lettre à tous ceux qui le soutiennent. Condamné à 3 ans de prison ferme assortis d’une amende de 50.000 DA en première instance, la Cour d’Alger a réduit sa peine en septembre dernier à 2 ans de prison ferme.
Voici le texte intégral de la lettre du journaliste prisonnier, rendue publique par ses proches:
« Je salue et remercie tous ceux qui sont solidaires avec moi, que ce soit ici en Algérie, ou ailleurs dans le monde, j’ai un moral solide, et ce depuis ma naissance. Ce ne sont ni la prison d’El Harrach dans laquelle j’ai passé une seule nuit, ni celle de Koléa où je me trouve depuis neuf mois, qui vont me démoraliser. Votre empathie et votre soutien, qu’il s’agisse de moi, ou du reste des détenus d’opinion qui se trouvent dans les quatre coins du pays, votre attachement à ce combat qui est celui de la liberté de la presse, représente pour moi une médaille d’honneur, une distinction qui restera gravée dans ma mémoire et mon cœur. Prenez soin de vos proches, et veillez à garder vos principes. Merci à tous ».
« Je salue et remercie tous ceux qui sont solidaires avec moi, que ce soit ici en Algérie, ou ailleurs dans le monde, j’ai un moral solide, et ce depuis ma naissance. Ce ne sont ni la prison d’El Harrach dans laquelle j’ai passé une seule nuit, ni celle de Koléa où je me trouve depuis neuf mois, qui vont me démoraliser. Votre empathie et votre soutien, qu’il s’agisse de moi, ou du reste des détenus d’opinion qui se trouvent dans les quatre coins du pays, votre attachement à ce combat qui est celui de la liberté de la presse, représente pour moi une médaille d’honneur, une distinction qui restera gravée dans ma mémoire et mon cœur. Prenez soin de vos proches, et veillez à garder vos principes. Merci à tous ».
Khaled Drareni, rappelons-le, a été arrêté en mars dernier au centre de la capitale, Alger, lorsqu’il couverait une manifestation du mouvement populaire. Il est accusé d’“atteinte à l’unité nationale” et d“incitation à attroupement non armé”.