La publication débute en expliquant que cette lettre ouverte est adressée par le « citoyen déchu » Rachid Nekkaz à monsieur le Président Abdelmadjid Tebboune, après « l’annulation surprise d’une grâce de 18 mois ».
« J’arrête la politique » affirme l’activiste au tout début de ladite lettre ouverte au président de la République. Emprisonné à plusieurs reprises pour son activisme politique et sa capacité à rassembler d’énormes foules autour de lui et de ses actions, M. Nekkaz affirme qu’il arrête la politique, avant de préciser qu’il en a déjà informé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans une lettre qui lui a été adressée le 10 décembre 2022. Cette démarche lui a été inspirée par « l’illustre Emir Abdelkader à la fin de son épopée algérienne », précise la même publication.
Le fondateur du mouvement pour la jeunesse et le changement (parti non agréé) explique qu’il « s’était résigné, par la force des choses, à arrêter la politique en Algérie ».
La lettre ouverte explique encore que l’activiste, condamné à cinq ans de prison ferme, « souhaite désormais se consacrer exclusivement à la résolution de ses problèmes de santé (prostate, respiration nasale, audition), à l’écriture et à sa famille qu’il a sacrifiée et abandonnée égoïstement aux États-Unis depuis 10 ans et qu’il n’a pas revue depuis 3 ans, accaparé qu’il était par l’idée de contribuer humblement à l’édification d’un État démocratique dans le pays de ses défunts parents, Allah yarhmhom inchallah ».