L’une des frappes a visé un dépôt du Hezbollah et l’autre un bâtiment abritant une institution civile relevant de la formation pro-iranienne aux abords de la ville de Baalbeck, connue pour son temple romain, a précisé cette source.

L’armée israélienne s’est bornée à indiquer, dans un communiqué, qu’elle menait « actuellement des frappes sur des objectifs terroristes du Hezbollah en profondeur au Liban ». La région de Baalbeck, dans la plaine orientale de la Békaa frontalière de la Syrie, est un bastion du Hezbollah qui y dispose d’une importante présence militaire. Cette frappe est la première à viser le Hezbollah hors de la région du sud du Liban, théâtre de violences quotidiennes entre la formation chiite et l’armée israélienne depuis le début de la guerre à Gaza.

Une frappe israélienne avait visé le 2 janvier un haut responsable du Hamas, allié du Hezbollah, dans la banlieue de Beyrouth. Saleh al Arouri avait été tué et six autres membres du Hamas avaient aussi trouvé la mort.

Depuis le début de la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre dernier, le Hezbollah cible quotidiennement des positions miliaires israéliennes, en soutien à son allié palestinien, et Israël mène des frappes sur le Liban.

Lundi, le parti chiite a affirmé avoir abattu avec un missile sol-air un drone israélien de type Hermes 450 dans le sud du Liban, à une vingtaine de km de la frontière avec Israël. Au moins 278 personnes, parmi lesquelles 193 combattants du Hezbollah, des militants d’autres formations qui lui sont alliées et 44 civils, ont été tuées en plus de quatre mois de conflit, selon un décompte de l’AFP. Côté israélien, dix soldats et six civils ont été tués, selon l’armée.