Le Hezbollah a confirmé, ce samedi après-midi, la mort de leur chef visé, vendredi, par un raid israélien. « Sayed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs (…) dont il a conduit la marche pendant près de trente ans », a annoncé un communiqué de la formation proiranienne.
Israël continue de pilonner la banlieue sud de Beyrouth. Le bastion du Hezbollah libanais est visé par d’intenses bombardements depuis plusieurs heures, samedi 28 septembre, ont rapporté des photographes de l’AFP. La chaîne du mouvement a fait état de raids israéliens successifs. Ce samedi matin, l’armée israélienne a annoncé avoir « éliminé » le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah dans une de ces frappes. Le Mouvement libanais a confirmé cette information dans l’après-midi.
Hassan Nasrallah, 64 ans, faisait l’objet d’un véritable culte de la personnalité au Liban, dont il était l’homme le plus puissant. Depuis des années, il vivait dans la clandestinité et apparaissait rarement en public. L’armée israélienne a également affirmé avoir frappé plus de 140 cibles du Hezbollah au Liban depuis la nuit de vendredi à samedi et que la « plupart » des hauts dirigeants du Hezbollah libanais avaient été « éliminés ».
La banlieue Sud de Beyrouth a été intensément bombardée dans la nuit de vendredi à samedi 28 septembre. La chaîne locale Al-Manar, affiliée au Hezbollah, a rapporté « des raids sionistes successifs » ciblant au moins cinq quartiers de la banlieue sud, au moment où les photographes de l’AFP ont vu des nuages de fumée qui se sont dégagés suite aux bombardements et d’importants incendies.
Avec AFP