Libération des détenus d’opinion : des partis politiques réagissent

La libération des détenus d’opinion, militants et journalistes dans la cadre des mesures de grâce présidentielle à l’occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale a été accueillie avec satisfaction par les partis politiques de la mouvance démocratique à savoir, le RCD, le PT et le FFS.
© DR | Les chefs des partis du FFS, RCD et PT réagissent à la décision de libération des détenus d'opinion

Premier parti à réagir après l’annonce de la libération de plusieurs détenus d’opinion à la faveur de la grâce accordée par le président de la République, Abdelmadjiod tebboune à l’occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, le 1e Novembre 1954, le PT s’est « félicité du geste de détente important pris par le président de la république mettant fin à la détresse de centaines de familles de militants es, activistes et journalistes », a indiqué le parti de Louisa Hanoune dans un communiqué, rendu public, hier.

Soulignant son attachement à la démocratie, le parti des travailleurs  affirme qu’il « continuera à œuvrer pour une grâce amnistiante au profit de toutes les personnes injustement incarcérées ». Par ailleurs, le PT estime que « le 70ème anniversaire de l’insurrection armée méritait de telles mesures. Nous espérons que cette décision sera suivie d’autres pour rétablir les conditions normales d’exercice de la politique, des droits syndicaux et associatifs, de la liberté de presse ».

Pour sa part, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a accueilli avec soulagement la libération des détenus d’opinion.  « Le RCD qui n’a pas cessé d’être à leurs côtés et de plaider leur innocence accueille avec un immense soulagement leur libération », écrit le RCD dans un communiqué publié, hier, sur sa page sur les réseaux sociaux.

Le Parti de Atmane Mazouz, souligne qu’il est primordial de rappeler le combat et les lourds sacrifices des Algériennes et des Algériens pour la libération, la justice et la dignité, en ce jour de célébration du 70e anniversaire de la guerre de libération nationale.

Le RCD a, en outre, tenu à rendre hommage aux détenus pour leur courage et leur résilience dans la lutte face aux dures épreuves durant toute la période de leur incarcération injuste. Il a également salué toutes celles et tous ceux qui ont œuvré sans cesse et dans la difficulté pour la défense de leurs droits et leur soutien durant les longs et différents procès devant une justice aux ordres », est-il indiqué dans le document.

Le RCD espère que cette « victoire », soit « le prélude d’un espoir pour un avenir de liberté, de libre débat et de dialogue sincère et constructif avec et entre les Algériennes et les Algériens pour sortir le pays de l’impasse ».

Le Front des forces socialistes (FFS) a accueilli avec une grande satisfaction la libération de nombreux détenus d’opinion à la faveur d’une grâce présidentielle accordée par le chef de l’État à l’occasion du 70e anniversaire de la guerre de libération nationale.

Le FFS considère cette mesure de « bonne initiative », qui va dans le bon sens pour « asseoir un climat d’apaisement, réhabiliter la confiance entre la société et les institutions de l’Etat et l’ouverture d’un processus de dialogue national global », indique ce samedi un communiqué du parti, publié sur sa page sur les réseaux sociaux.

Et d’ajouter : Le FFS était parmi les premier partis à demander avec insistance la libération des détenus d’opinion dans le cadre de la défense permanente des libertés collectives et individuelles et de tous les droits ». En outre, ces mesures sont considérées comme condition préalable pour la réussite de tout processus politique visant à consacrer la démocratie et bâtir un État de droit.

Tout en saluant les dernières mesures, le FFS appelle à leur élargissement pour inclure tous les détenus d’opinion, notamment le militant du FFS, Mohamed Baba Nedjar, injustement emprisonné depuis 19 ans. Le parti réclame également « l’abrogation de toutes les lois liberticides, notamment l’article 87 bis et le recours abusif à la détention provisoire », soutient le FFS.

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