La date du début de la saison 2023/2024 a été fixée au 15 septembre prochain (Ligue 1). La Fédération algérienne de football (FAF) a publié, aujourd’hui, jeudi 3 août 2023, les dispositions réglementaires des championnats, professionnel et amateur.
L’instance fédérale a, ainsi, mis à exécution la décision prise par le Bureau fédéral au mois de juillet relative à l’augmentation du nombre de joueurs étrangers que peuvent recruter les clubs. Il est question, donc, désormais de trois et non pas de deux.
A noter que les « étrangers » ne peuvent évoluer que dans le championnat de Ligue 1, même si la FAF a précisé dans les dispositions du championnat de la Ligue 2 (amateur) qu’ « un joueur étranger, légalement résident en Algérie, peut être inscrit dans le championnat de Ligue 2 ».
A cet effet, le joueur étranger recruté par un club de la Ligue 1 doit être « âgé de moins de 30 ans à la date de son recrutement (date de signature du contrat faisant foi) ayant évolué avec un statut d’international justifiant un minimum de 5 participations officielles avec l’équipe nationale de son pays d’origine sélection A, locale ou U23 et/ou ayant justifié une participation effective à une phase finale d’une Coupe du Monde ou une Coupe d’Afrique des nations ».
Par ailleurs, « le club devant recruter des joueurs étrangers doit obligatoirement disposer de ressources financières suffisantes pour couvrir les engagements pris en matière de paiement des salaires à terme échu et en monnaie locale (Dinars) ».
La FAF précise aussi que « le prêt d’un joueur étranger n’est pas autorisé entre les clubs » et que « tout joueur étranger recruté ne peut être transféré qu’après avoir passé un délai de 16 semaines au sein de son nouveau club ».
Pour ce qui est du recrutement des entraîneurs étrangers, et tout en précisant que ceux-là ne peuvent exercer que dans le championnat professionnel de la Ligue 1, l’instance fédérale indique qu’ils doivent être « titulaire des diplômes CAF-A, UEFA-PRO, AFC-PRO, avec licence en cours de validité pour les seniors et réserves et Youth Elite (Continental), avec licence en cours de validité, pour les jeunes catégories ». La FAF signale, par ailleurs, que l’entraîneur étranger « ne doit pas être inactif plus de 2 ans ». De plus, « une seule licence par saison est accordée aux techniciens étrangers ».
A noter, en dernier lieu, que la disposition limitant le nombre des licences d’entraîneur par clubs, à deux par saison, a été maintenue. « Pour la troisième licence qui sera la dernière en ligue 1 professionnelle pour le club, ce dernier doit s’acquitter d’une pénalité de : Un million-cinq-cent-mille dinars (1 500 000 DA) », ajoute la même source (750.000,00 DA en Ligue 2).
Il est utile de rappeler, en dernier lieu, que c’est l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui avait décidé, en 2015, d’interdire le recrutement des joueurs étrangers, et ce, en raison de la hausse du nombre de litiges financiers « clubs-joueurs étrangers », des dossiers qui atterrissent souvent sur la table de la Fifa. Son successeur, Kheireddine Zetchi, a annulé cette « interdiction » en 2017, mais en limitant le nombre de joueurs étrangers recrutés à deux. Cet été, ce nombre a donc été porté à trois.