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Ligue arabe/Gaza : « l’Algérie plaide pour le gel de l’adhésion d’Israël à l’ONU », selon Ahmed Attaf  

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, appelle les membres de la Ligue arabe à mener des actions devant l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) pour le gel de l’adhésion d’Israël. S’exprimant, ce mercredi à l’occasion de la 161e session du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’organisation panarabe, le chef de la diplomatie algérienne appelle à entreprendre une série d’action pour mettre un terme à la barbarie de l’occupant israélien en Palestine et dans la bande de Gaza.  
© DR | Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger

En effet, « se félicitant de l’élan créé par les différentes initiatives prises par les pays amis et frères au niveau des juridictions internationales », dit-il, « l’Algérie soutient la nécessité d’une action devant l’Assemblée générale des Nations Unies pour sanctionner l’entité sioniste en gelant son adhésion, en s’inspirant en cela des mesures historiques prises par notre organisation onusienne vis-à-vis du régime d’apartheid en Afrique du Sud jusqu’à son abolition ».

Ahmed Attaf estime également que le premier niveau des priorités « nous impose, en tant que Ligue, de prendre des mesures pratiques et d’intensifier nos efforts collectifs pour arrêter le bain de sang et le génocide et mettre un terme aux crimes multiformes », commis par l’occupant dans la bande de Gaza.

« Le deuxième niveau des priorités qu’il importe à la communauté arabe de relancer séance tenante, est la nécessité, voire l’impératif, de contribuer effectivement à briser le mur d’immunité dont a toujours bénéficié l’occupant, qui profite de manière exclusive d’un régime spécial d’avantages, de privilèges et d’exceptions dont nul autre ne bénéficie », soutient-il.

Le ministre des Affaires étrangères, tout en appelant à la rupture des relations avec Israël, souligne également que « le troisième et dernier niveau des priorités est entièrement lié à la nécessité de renforcer les perspectives d’une solution politique et de battre en brèche toute thèse de l’occupant sioniste sur « l’avenir de Gaza ».

« Face aux thèses sionistes sur « Gaza d’après-guerre », la position arabe doit mettre l’accent sur trois constantes et règles fondamentales incontournables : en premier lieu, le seul avenir pour Gaza est celui déterminé par les Palestiniens eux-mêmes. De ce point de vue, il est important de respecter l’indépendance de la décision palestinienne et la volonté et le droit du peuple palestinien », rappelle-t-il.

Dans le même sens, il estime que « l’avenir de Gaza n’est pas celui que l’occupant veut façonner à sa guise pour servir ses propres intérêts. Son avenir est celui qui passe par la légalité internationale, accélère la relance du processus d’une paix globale, juste et définitive pour le conflit arabo-israélien qui réponde à la revendication nationale légitime du peuple palestinien ».

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