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Ligue des champions : le Barça et Arsenal retrouvent les quarts

Les Gunners ont dû aller, mardi soir, jusqu’aux tirs au but pour éliminer le FC Porto après avoir rattrapé leur retard du match aller (1-0). Les Espagnols ont, eux, dominé Naples (3-1), trois semaines après avoir décroché un nul en Italie.
© AFP | Le Barcelonais Lamine Yamal (à gauche), âgé de 16 ans, face au défenseur portugais de Naples Mario Rui lors du huitième de finale retour de Ligue des champions

Deux cadors du football européen, Arsenal et Barcelone, ont rejoint, mardi 12 mars 2024, les quarts de finale de la Ligue des champions. Pour les Gunners, cette qualification a une saveur particulière après quatorze années de frustration dans la plus grande compétition européenne des clubs, marquées par sept éliminations successives au stade des huitièmes de finale, puis par sept ans d’absence.

Comme en 2010, date de son dernier quart de finale, Arsenal a renversé le FC Porto après s’être incliné (0-1) à l’aller, pour rejoindre le top 8. Les Anglais ont forcé le verrou en s’imposant sur le même score, et en l’emportant finalement au bout du suspense et des tirs au but (4-2 t.a.b.). Cette manche retour a été moins éclatante qu’à l’époque de Samir Nasri et de Nicklas Bendtner (5-0, après une défaite 1-2 à Porto), mais l’explosion de joie n’en a pas été moins forte au regard du scénario, tendu et indécis.

Fort de l’avantage acquis à l’aller, le FC Porto a joué le coup à l’ancienne. Les joueurs de Sergio Conceiçao ont tout fait pour casser le rythme, et l’ambiance, avec des remises en jeu retardées et des circuits de passes au ralenti derrière. Cela a considérablement agacé les fans anglais et produit l’effet escompté, d’abord, avec des Gunners s’épuisant à exercer un pressing constant, mais souvent trop peu utile.

Bukayo Saka a certes fait chauffer les gants de Diogo Costa (13e), mais il a fallu encore près d’une demi-heure à Arsenal pour cadrer sa deuxième frappe, avec réussite cette fois. Le capitaine des Gunners, Martin Odegaard, a usé de son génie pour transpercer le dernier rideau défensif d’une sublime passe pour Leandro Trossard, qui, d’un tir rasant, est parvenu à tromper le gardien portugais (41e, 1-0).

La jeunesse de Barcelone

Dans l’autre match de la soirée, la jeunesse du FC Barcelone a aussi fait la différence. A nouveau porté par les talents de son centre de formation, le club catalan s’est, de son côté, qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions pour la première fois depuis 2020 en battant Naples (3-1) après avoir ramené le nul à l’aller (1-1).

Décimé par les blessures, avec les absences de Gavi, Pedri, De Jong, Balde et Ferran Torres, le Barça a pu compter sur trois de ses pépites formées au club : Pau Cubarsi, 17 ans, Fermin Lopez, 20 ans, et Lamine Yamal, 16 ans.

Le premier, défenseur central, a été impérial au côté d’Araujo en muselant l’avant-centre nigérian du Napoli, Victor Osimhen, buteur à l’aller et systématiquement mis hors-jeu ou stoppé par le jeune Espagnol, élu homme du match pour sa première prestation européenne. Le second, titularisé au milieu, a donné le ton à son équipe avec une activité folle et des prises d’initiatives récompensées dès la 15e minute de jeu. L’international espoirs espagnol a fait preuve de sang-froid pour ouvrir le score d’un plat du pied droit sur un centre en retrait de Raphinha (1-0). Il a été imité seulement deux minutes plus tard par le latéral portugais Joao Cancelo (2-0, 17e), au terme d’un contre parfaitement mené par son compère Lamine Yamal, intenable sur son aile droite.

Deux buts coup sur coup qui ont fait exploser le stade olympique de Montjuïc − enceinte temporaire des Barcelonais pendant les travaux de modernisation du Camp Nou −, devenu pendant quelques instants la « cocotte-minute » que Xavi appelait de ses vœux.

les Blaugranas se font peur

 Mais l’euphorie n’a duré que quelques minutes, avant que le Barça retombe dans ses travers et laisse la chance aux Napolitains de se relancer, le défenseur kosovar Amir Rrahmani se retrouvant seul dans la surface pour ajuster Ter Stegen (2-1, 30e). Le portier allemand, heureusement vigilant sur sa ligne, s’est ensuite envolé pour dévier la tête de Politano au-dessus de sa barre et garder l’avantage avant la pause (35e).

Et comme les Blaugranas aiment se faire peur, ils ont tremblé toute la seconde période alors qu’ils avaient le match en main, et sont passés proches de la correction à la 80e sur une tête de l’entrant Lindstrom, qui a frôlé le cadre. Jusqu’à l’arrivée de Sergi Roberto, héros inattendu de la remontada contre le Paris Saint-Germain (PSG) en 2017, et sorti du banc pour offrir le troisième but à Lewandowski après un joli une-deux avec Gündogan (3-1, 83e).

Il reste deux billets à prendre pour les quarts de finale après les qualifications du soir et celle, la semaine dernière, du PSG, du Bayern Munich, du Real Madrid, et du tenant du titre, Manchester City. Aujourd’hui, l’Inter Milan va tenter de conserver son but d’avance chez l’Atlético de Madrid (1-0), et le Borussia Dortmund aura l’avantage de jouer devant son public pour se défaire du PSV Eindhoven après le nul obtenu au match aller aux Pays-Bas (1-1).

Avec AFP

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