Le groupe pour la défense des droits de l’homme en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, MENA Rights, a saisi, en août passé, l’attention de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur le cas du journaliste algérien, Saïd Boudour.
« Nous avons porté à l’attention de la Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la liberté d’expression ,Irene khan, le cas du journaliste et défenseur des droits humains Saïd Boudour », informe l’ONG.
Le journaliste indépendant, a été arrêté le 6 octobre 2019 et inculpé entre autres d’« atteinte au moral des troupes de l’armée », « atteinte à l’intégrité du territoire national », « appel à la désobéissance civile », « chantage » et « insulte ».
Le journaliste a été remis en liberté provisoire après sa comparution devant le juge d’instruction le 17 octobre 2019, mais, après l’appel du procureur de la République, la chambre d’accusation a ordonné son placement sous mandat de dépôt en date du 29 octobre.
En mars dernier, la chambre d’accusation du tribunal d’Oran a abandonné une partie des charges contre le journaliste et a renvoyé l’affaire devant le tribunal correctionnel.