« Nous continuons de recevoir des familles des personnes accusées et condamnées pour spéculation. Il y a environ 50 000 familles concernées par cette situation et qui souffrent », lance-t-elle à l’ouverture, ce vendredi, des travaux du bureau politique du parti. Et d’ajouter : « Certains ont vu leurs peines réduites après des recours auprès de la justice. D’autres, en revanche, ont épuisé tous les recours sans résultat. Ils continuent de souffrir de l’abus ».
Dans ce sens, Louisa Hanoune appelle à une grâce présidentielle en leur faveur. Toujours concernant les lois répressives, la SG du PT regrette le maintien de l’article 87 bis du code pénal qui a ouvert, aussi, la voie à tous les abus. Concernant cette disposition, Louisa Hanoune espère une intervention du chef de l’Etat pour corriger le tir. « En attendant, il est nécessaire de geler l’application de ce texte », appelle-t-elle.
Dans ce sens, Elle renouvelle son appel à la libération de tous les détenus d’opinion. « Cette mesure doit être prise maintenant et ne pas attendre le mois de juin. Il est impératif de mettre un place un climat politique apaisé », clame-t-elle, affirmant, dans la foulée, que le bureau politique du PT ouvrira le débat sur la présidentielle.
Sur le plan économique et social, l’oratrice insiste sur la nécessité de soutenir le pouvoir d’achat, à travers, notamment l’indexation des salaires sur les prix qui ne font qu’augmenter. Louisa Hanoune a lu, dans la foulée, la lettre de doléances des producteurs de la tomate industrielle des wilayas de l’est du pays, dont les champs ont été détruits par les pluies en mai 2023.
« Jusqu’à maintenant, ils n’ont bénéficié d’aucune indemnisation. Une minorité d’entre eux a bénéficié des équipements, mais les pertes étaient plus importantes. Ces producteurs ont envoyé une lettre au ministère de l’Agriculture depuis le 14 février dernier, mais ils n’ont reçu aucune réponse », déplore-t-elle.