La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, est revenue, aujourd’hui, dimanche 28 avril 2024, lors de son passage dans l’émission « l’Invité de la rédaction », de la chaîne 3 de la radio nationale, sur les Emirats arabes unis.

Après avoir rappelé que ce pays, « sous-traitant du sionisme », a-t-elle précisé, est accusé par le Soudan, mais aussi par les tunisiens, « qui ont commencé à révéler des choses horribles », la première responsable du PT a plaidé pour « l’expropriation » des Emirats.

« Je l’ai dit au Président de la République, à ses conseillers, à ses proches. Oui, nous sommes pour l’expropriation des Emirats, premièrement parce que c’est du pillage, et de deux, ils constituent un danger dans notre pays. Ils doivent partir. Nous n’avons pas besoin de leur présence, de leur investissement », a-t-elle déclaré, en précisant que « la SNTA doit être renationalisé ».

Louisa Hanoune, qui affirme « croit savoir que les contrats avec l’armée ont été résiliés », a estimé que les émiratis « se comportent en ennemis » et « l’ennemi n’est pas le bienvenu en Algérie ».

Par ailleurs, revenant encore une fois sur l’élection présidentielle du 7 septembre prochain, Louisa Hanoune, pour qui la participation à ce rendez-vous relève de la « responsabilité », eu égard, comme elle l’a rappelé aux enjeux et défis auxquels l’Algérie fait face, a tenu à préciser que ne pas mettre en avant, aujourd’hui, les questions politiques ne voudraient pas dire qu’elles seront occultées. « Elles seront présentes lors de la campagne », a-t-elle affirmé. « Renforcer l’immunité de notre pays passe par là. Il faudrait qu’il n’y ait plus de détresse politique », a-t-elle déclaré, avant de lancer : « Il faut réhabiliter le politique et réhabiliter le rôle des partis politiques ».

En dernier lieu, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a plaidé pour la « prise en charge » des réfugiés sub-sahariens, notamment en leur octroyant des permis de travail.

Louisa Hanoune, et tout en exprimant son désaccord avec l’usage de la formulation « migrants africains », a déclaré : « ce n’est pas acceptable qu’on ne les prenne pas en charge positivement ». Elle a évoqué, à cet effet, la « fraternité africaine » et « l’histoire de l’Algérie » qui imposent cette prise en charge. « C’est comme ça qu’on récupérera notre profondeur africaine et notre place comme étant la Grande sœur en Afrique », a-t-elle affirmé en dernier lieu.