« Les populations civiles du Nord du pays seront les premières à subir les conséquences de cette décision unilatérale » que l’UE « regrette », souligne Nabila Massrali, porte-parole du chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell.
« L’impact négatif que cette rupture pourrait avoir sur l’ensemble des équilibres nationaux et régionaux, alors qu’aucune alternative à l’accord de paix de 2015 n’a encore émergé, est réel », poursuit la porte-parole dans un communiqué.
L’Union européenne « reste convaincue que le dialogue doit être privilégié pour aplanir les différends et favoriser l’instauration d’une paix durable au Nord Mali », conclut le texte.
La junte au pouvoir au Mali a annoncé le 25 janvier la « fin, avec effet immédiat », de cet accord longtemps vu comme essentiel pour stabiliser le pays.