Le Président français, Emmanuel Macron, a reçu jeudi dernier les membres de la Commission Stora, a indiqué ce dimanche 22 septembre 2024 l’ambassade de France en Algérie dans un communiqué.
À cet effet, ajoute la même source, « le chef de l’État a réitéré sa détermination à poursuivre le travail de mémoire, de vérité et de réconciliation engagé depuis 2017 et noué avec l’Algérie dans le cadre de la Déclaration d’Alger, signée par le Président de la République et le Président Tebboune, le 27 août 2022 ».
« Lors de cette réunion de travail, le chef de l’État a vivement remercié tous les membres de la Commission pour l’excellence des travaux conduits et a appelé de ses vœux à ce qu’ils se poursuivent afin que les propositions concrètes formulées par la Commission mixte franco-algérienne d’historiens puissent être mises en œuvre », a indiqué le même communiqué.
Moins de trois jours après ce message de félicitation, le chef de l’État français a dépêché à Alger madame Anne Claire Legendre, sa conseillère pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Celle-ci, « porteuse d’un message au président de la République » avait été reçue le 11 septembre par Abdelmadjid Tebboune.
Est-ce une volonté de pousser vers le « réchauffement » des relations entre les deux pays ? Les quelques semaines à venir nous le diront.
Il faut rappeler que le 30 juillet dernier, l’Algérie a décidé de retirer son ambassadeur à Paris « avec effet immédiat » et ce, après « la reconnaissance par la France du plan marocain d’autonomie du Sahara Occidental et la souveraineté marocaine sur ce territoire ».
« La représentation diplomatique algérienne en France est désormais du ressort d’un chargé d’affaires », avait indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères.
Selon la « Déclaration d’Alger pour un Partenariat renouvelé entre la France et l’Algérie », signée par les deux Présidents, Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron, cette commission a été mise en place pour « assurer une prise en charge intelligente et courageuse des problématiques liées à la mémoire dans l’objectif d’appréhender l’avenir commun avec sérénité́ et de répondre aux aspirations légitimes des jeunesses des deux pays ».