« La ligue algérienne des droits de l’homme suit avec un grand interêt tout ce qui se passe sur la scène judiciaire allant jusqu’à l’atteinte à la dignité et à l’indépendance de la justice dans les événements qui se sont produits dans les Cour de justice d’Oran et Annaba », écrit LADH dans un communiqué rendu public hier lundi.
L’organisation a appelé, dans la foulée, le ministère de la justice et le syndicat national des magistrats « à faire usage des méthodes légitimes conformes aux normes internationales s’agissant de l’indépendance de la justice et de la protection des droits de l’homme » affirmant dans ce sillage que « tous les acteurs sont au services du peuple ».
Le LADH, a appelé, dans ce sens, les deux parties à aller vers un dialogue « constructif » et à « suspendre » certaines des revendications des magistrats jusqu’à l’élection du futur Président de la République en raison de la sensibilité du secteur de la justice qui « doit maintenir sa continuité ».
Enfin, la ligue insiste sur « l’apaisement et la sagesse » pour maintenir la stabilité et la sécurité du pays qui traverse actuellement une période de crise très importante, conclut le communiqué
