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Mahmoud Abbas: « les palestiniens n’accepteront aucun plan de paix proposé par les USA »

Mahmoud Abbas assure que les palestiniens n'accepteront « aucun plan » de paix proposé par les États-Unis au Proche-Orient a-t-il déclaré vendredi à Paris lors d'une rencontre avec Emmanuel Macron qui, lui, a jugé Washington désormais « marginalisé».

Au lendemain de la condamnation, par l’Assemblée générale de l’ONU, de la décision du président américain Donald Trump prise le 6 décembre, et qui stipule la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, le président Palestinien Mahmoud Abbes, en visite à Paris ce vendredi 22 décembre, assure que son peuple n’acceptera « aucun plan de paix proposé par les États-Unis au Proche-Orient après leur reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël ». Hier, 129 pays sur les 193 membres de l‘ONU ont voté en faveur de la résolution dont de nombreux alliés des Etats Unis ; comme la France et le Royaume-Uni.
Lors de cette visite, M. Abbas appelle vivement une implication française : « M. Le président, nous vous faisons confiance, nous vous respectons, nous apprécions vos paroles, nous attendons beaucoup, beaucoup de vous, nous espérons continuer à bien travailler ensemble » affirmant que la diplomatie française faisait preuve d’un « esprit de méthode ».
Le président français, Emmanuel Macron quand à lui, écarte toute reconnaissance unilatérale de la part de la France d’un Etat palestinien : «Décider unilatéralement de reconnaître la Palestine est-il efficace ? Je ne crois pas. Car ce serait une réaction à la décision américaine qui a provoqué des troubles dans la région » a-t-il développé  « Je répliquerais une erreur d’un type pareil », a-t-il estimé, ajoutant qu’il n’allait « pas construire le choix de la France en réaction » à la politique américaine.


Au sujet de la position des États-Unis qui avaient menacé de « noter les noms » des pays qui voteraient la condamnation et de revoir leur contribution financière aux Nations Unies, M. Abbas a jugé qu’ « on ne peut pas imposer au monde des positions en utilisant l’argent ». « On ne peut pas payer des États en exigeant qu’ils adoptent une position politique donnée », a-t-il estimé.
Il est important de rappeler que le président palestinien refuse de rencontrer le vice-président américain Mike Pence lors de son prochain voyage au Proche-Orient. Alors que les États-Unis préparent un plan de paix pour la région devant être dévoilé aux alentours du printemps 2018.
Emmanuel Macron, qui se rendra en Israël et dans les territoires palestiniens en 2018, a rappelé la position française estimant qu’il « n’y a pas d’alternative à la solution des deux États et il n’y a pas de solution sans accord entre les deux parties sur Jérusalem ».
Avec AFP
 

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