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Un maire « coopté » par le FFS suspendu par le wali d’Alger

Auréolé par l’élection de six de ses « militants » comme maires dans la capitale, Le FFS, Front des forces socialistes, est descendu de son piédestal. Il doit désormais faire face à la réalité amère et aux surprises qui peuvent naître des cooptations. C’est ce que ce parti vient de vivre avec le désormais ex maire de Bab-Ezzouar, dans la banlieue Est d’Alger.
« Elu » à l’issue des élections locales du 23 novembre 2017 sur la liste du FFS, Lamri Karmia a été relevée de ses fonctions, le 03 janvier dernier sur décision du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. L’homme, qui a été installé dans ses fonctions de président de l’APC le 05 décembre 2017, n’a exercé que pendant moins d’un mois.
Dans le document signé par le wali d’Alger, il est clairement  fait mention d’une décision de la chambre correctionnelle du tribunal d’Alger, rendue le 25 décembre inculpant l’édile. Le document ne mentionne pas les raisons de cette décision. Nos tentatives de contacter les responsables du FFS, pour des  informations encore plus claires, sont restées sans suites.
S’il est vrai qu’un parti politique n’est pas directement responsable des actions de ses élus, le choix de ceux qui doivent porter les couleurs du parti dans une élection relève pourtant de ses responsabilités. A fortiori, lorsque le candidat est issu de la cooptation. C’est le cas de ce maire de Bab-Ezzouar qui a déjà fait plusieurs mandats sous le sigle FLN avant de venir demander de porter les couleurs du FFS lors des élections du 23 novembre dernier. Lami Karmia a-t-il été écarté du FLN à cause de ses ennuis judiciaires ?

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