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Malgré l’appel de l’ONU à un « cessez-le-feu immédiat », Israël a poursuivi ses bombardements à Ghaza

L’armée israélienne a poursuivi, dans la nuit du lundi à mardi, ses bombardements sur Ghaza, malgré l’adoption la veille, par le Conseil de sécurité de l’ONU, d’une résolution appelant à un « cessez-le-feu immédiat ». Les autorités dans cette enclave palestinienne ont fait état de 70 morts.
© AFP | Des Palestiniens pleurant leurs proches tués dans des bombardements israéliens nocturnes, à l'hôpital al-Najjar de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, le 25 mars 2024

Les raids aériens et les affrontements se sont poursuivis, mardi 26 mars 2024, dans la bande de Ghaza malgré une première résolution, la veille, de l’Organisation des Nations unies (ONU) requérant un « cessez-le-feu immédiat ».

Le texte « exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadhan », devant « mener à un cessez-le-feu durable », et « exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

Ne pas appliquer cette résolution serait « impardonnable », a jugé le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans la foulée du vote.

Ce qui n’a pas empêché l’armée israélienne de poursuivre donc ses bombardements, ceci, après que le gouvernement israélien a « rejeté » cette résolution.

Tôt mardi pourtant, le ministère palestinien de la santé, à Ghaza, a fait état de 70 morts dans la nuit, dont 13 dans des frappes aériennes près de Rafah, ville à la pointe sud de Ghaza où s’entassent 1,5 million de Palestiniens, la majorité d’entre eux déplacés par les bombardements israéliens dans le reste du territoire.

Au moins deux grands hôpitaux sont visés par des opérations de l’armée, une semaine après le début de l’intervention contre l’hôpital Al-Shifa, le plus grand du territoire.

Cet hôpital et ses environs ont été visés lundi 25 mars 2024 par des tirs d’artillerie, selon les autorités palestiniennes sur place, tout comme les abords de l’hôpital Al-Amal, de Khan Younès. Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé dans la nuit avoir évacué 27 membres de son personnel d’Al-Amal, après le départ dimanche de déplacés qui y avaient trouvé refuge.

Pour rappel, la résolution pour un cessez-le-feu a été adoptée par 14 voix pour et une abstention : celle des Etats-Unis. Allié historique d’Israël, Washington s’était jusque-là opposé au terme « cessez-le-feu » dans les résolutions de l’ONU, bloquant trois textes en ce sens.

Contrairement à Israël qui a rejeté cette résolution, le Hamas palestinien a « salué l’appel du Conseil de sécurité de l’ONU à un cessez-le-feu immédiat » et accusé Israël de « l’échec » des pourparlers – sous l’égide du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis – pour une trêve de plusieurs semaines doublée de la libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens.

Avec AFP

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