La direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a réagi, ce lundi 15 avril, à l’affaire des militantes du MDS et du RAJ qui ont déshabillées au commissariat de Baraki après leur interpellation lors d’un rassemblement à Alger.
Dans un communiqué rendu public ce lundi, la sûreté de la wilaya, à démenti les informations selon lesquelles les quatre militantes ont été maltraités au niveau du commissariat de Baraki.
«La sûreté de la wilaya d’Alger dément catégoriquement allégations contenues dans un enregistrement vidéo, selon lesquelles quatre citoyennes ont subi des maltraitances » dans le commissariat de Beraki, note le communiqué.
Selon la DGSN, «les quatre femmes et six personnes (hommes) ont été transférés au commissariat de Baraki dans le cadre d’une procédure sécuritaire préventive ».
Bien que la police réfute toute maltraitance à l’encontre des quatre femmes, la sûreté d’Alger n’a pas nié que les militantes ont été soumises à «une fouille corporelle, en présence d’une policière », soulignant que «cette procédure conservatoire vise à délester la personne de toute matière ou outil qu’elle utilise contre elle-même ou un tiers ».
Dans l’après-midi du samedi 13 avril, une dizaine de militants du RAJ et MDS ont été interpellées par les forces de l’ordre à la grade poste alors que ces derniers organisaient un rassemblement pour revendiquer la liberté de manifester dans les places publiques de la Capitale. Les manifestants ont été conduit par la suite au commissariat de Baraki et relâchés après plusieurs heures de détentions.