Leurs voix contestataires mélangées aux chants du mortier ont fait vibré ce soir la Capitale. Même si les Algériens ont constamment affiché une détermination inébranlable ayant fait un carton plein dans le maintien de la mobilisation, ce vendredi est assez spécial pour eux et un test semble être de mise.
Les manifestants, venus des différentes régions d’Algérie, ont réitéré les slogans habituels du hirak bravant ainsi l’impressionnant dispositif policier déployé dans tous les coins de la Capitale en prévision de la marche de ce vendredi qui s’annonce d’ores et déjà grandiose.
« Cette année, il n’y aura pas d’élection », « el istiklal (indépendance) », « Bab El Oued Echouhada », »Imazighen » et « Etat civil, non militaire », clame la foule contestataire rassemblée dans l’unes des principales places d’Alger à savoir, la Grande Poste, 1er mai et la place des martyrs major de l’armée n’ont pas été épargné par les manifestants.
La police visiblement embarrassée par le nombre important des contestataires, a usé de la force pour tenter de repousser la foule qui continue d’affluer à Alger, pour prendre part à la marche prévue demain, 37e vendredi de la révolution pacifique coïncidant avec le 65e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération de l’Algérie.
