Médias : 53 journalistes tués depuis le début de l’actuelle guerre menée par Israël à Ghaza  

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a indiqué que cinquante-trois journalistes et professionnels des médias ont été tués depuis le début de l’actuel conflit en Palestine. Le dernier en date est la journaliste Farah Omar de la chaîne libanaise Al-Mayadeen tuée par un bombardement israélien. 
© DR | Les proches et collègues des journalistes palestiniens Hassouneh Salim et Sari Mansour, tués dans une frappe aérienne israélienne, pleurent leurs corps lors de leurs funérailles à Deir al-Balah, dans le sud de la bande de Ghaza, le 19 novembre 2023

Cinquante-trois journalistes sont morts depuis le début de l’actuel conflit en Palestine, selon un dernier bilan du Comité pour la protection des journalistes (CPJ) établi ce mercredi 22 novembre 2023. La majorité d’entre eux sont palestiniens, au nombre de quarante-six, Il y a également quatre Israéliens et trois Libanais. Le dernier journaliste tué est Farah Omar de la chaîne libanaise Al-Mayadeen.

Par ailleurs, selon toujours le CPJ, onze journalistes ont été blessés, trois sont portés disparus et dix-huit ont été arrêtés.

« Les journalistes à Ghaza sont confrontés à des risques particulièrement élevés lorsqu’ils tentent de couvrir le conflit pendant l’attaque terrestre israélienne, notamment les frappes aériennes dévastatrices, les communications interrompues, les pénuries d’approvisionnement et les importantes pannes d’électricité », a déclaré le CPJ.

« Le CPJ réaffirme que les journalistes sont des civils effectuant un travail important pendant ces périodes de crise et qu’ils ne doivent pas être pris pour cibles par les parties prenantes », a affirmé le coordinateur du programme du CPJ pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Sherif Mansour, cité dans le communiqué.

Le CPJ indique en dernier lieu que novembre 2023 est le « mois le plus meurtrier pour les journalistes depuis que le CPJ a commencé à recueillir des données en 1992 ».

AD-300-X-250