Médicaments : l’Algérie ambitionne de couvrir 80% de ses besoins localement d’ici 2024

Le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, affiche l’ambition de son secteur à très court terme. Intervenant, ce mardi lors d’une conférence de presse animée à Alger, il assure que l’Algérie ambitionne de « couvrir le marché national des médicaments à 80% par la production locale d'ici 2024 ». Selon lui, la priorité sera donnée « aux médicaments destinés aux malades chroniques ».
© DR | Ali Aoun, Ministre de l'industrie pharmaceutique

Ali Aoun affirme qu’actuellement « la production nationale de médicaments couvre plus de 50 % des besoins du marché national ». « Ce chiffre devrait augmenter vu les incitations accordées aux opérateurs économiques et la mise en service de nouvelles unités de production », soutient-il.

Le premier responsable du secteur affirme également « qu’il y a un grand espoir en 2023 de couvrir une partie des médicaments liés au diabète et aux cancers grâce à la production locale », expliquant que le développement de l’industrie pharmaceutique localement, en particulier les produits nécessaires aux maladies chroniques, est devenu « plus que nécessaire » pour les mettre à la disposition des institutions, des hôpitaux et des patients.

Concernant la possibilité d’exporter à l’étranger, notamment vers les pays africains, Ali Aoun que « la pénétration de nouveaux marchés se fera progressivement et s’étalera sur le long terme ».

 

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